domingo, 4 de diciembre de 2011

Souvenirs d'un voyage trop long.

L'air est chargé de Chopin. Un piano fait sonner les murs de mon coeur.

Je me demande en haute voix si je suis vraiment fou ou si je suis encore... normal? C'est un mot bizarre, étrange...Je ne sais pas comment décrire la faiblesse mentale. Comment la décrirais tu, mon amie? Car j'en suis sûr: je n'ai jamais pu le faire.

Il y a longtemps que je t'aime; ce n'est aucun sécret. Or, il y a longtemps que mon âme a quelques choses à dire: serait quelqu'un capable de les écouter? Allons essayer.

Le doux murmur d'une rivière inonde cette petite chambre. D'où vient-elle, cette rivière? Oserait-elle calmer ma soif? Serait-elle capable de mouiller mon sec coeur?

Dis moi si cette étoile sera toujours si loin;
Dis moi, chère amie, si ce Steinway sonnera toujours ou s'il stoppera, tôt ou tard.

Est-ce que l'on a besoin d'une autre chose? Je crois que je peux te répondre: quand on en a marre, on detéste ce que nous a fait bien, ce que l'on a aimé, ce qui nous a aimé, bien sûr.

Je vais me demander cette nuit, au moment où je ne puisse pas dormir, si l'on pourra récupérer le temps que l'on a perdu d'une forme vraiment surprénante.

Mais, dans ce moment-là, il y a rien à faire.

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